"Madame C" la grande victorieuse
Le 17 octobre 2005, à 3 jours de ton anniversaire, le harcèlement continue avec la réception d'une lettre recommandée me réclamant les chèques de pension. Rappel : j’ai bien envoyé les chèques mais au domicile où théoriquement tu habites.
C'est incroyable combien certains individus tentent de démontrer leur supériorité, comme s'il existait des êtres catalogués: Les dominants et les dominés, les dominants ayant tout pouvoir sur les dominés.
Le but du courrier recommandé est de me pourrir la vie mais aussi un moyen pour ta mère de se protéger devant une hypothétique convocation au commissariat :
« mais monsieur l’agent de police, je ne peux pas lui « prêter » MON fils, il ne paie pas la pension alimentaire ».
Comme par hasard, tu n’es pas présent le jour où je viens te chercher. Je trouve le « parc », et ton immeuble. Il n’y a pas le nom de ta mère sur l’une des nombreuses sonnettes en bas de l’immeuble. J’avais remis dans mon agenda le numéro du téléphone portable de ta mère. Mais malgré mon appel, personne ne répond.
Dans un mail où je t’explique que je suis venu pour rien, tu me réponds que je n’avais pas confirmé et que tu n’avais pas à m’attendre.
Alors je comprends que plus rien ne sera comme avant. Quoique je fasse, quoique je dise, tu te détournes de moi.
N'ayant donc plus rien à perdre, je décide de répondre à la lettre recommandée de ta mère dans un ultime courrier. Ses propos sont tellement bêtes et stupides que je m’amuse en lui écrivant d’une manière ironique et piquante.
La nuit, les questions suivantes hantent mon sommeil :
Pourquoi se battre alors que mon fils ne veut plus me voir ?
Pourquoi se battre si mon fils ne me fais pas confiance en acceptant de ne croire que sa mère ?
Pourquoi se battre si je suis malheureux de ne plus pouvoir l’approcher et que lui s’en moque royalement ?
Je décide de ne plus me battre. 13 ans de bataille, de justification, de douleurs et d’insultes gratuites.
Vous avez réussi « Madame C ». VOTRE fils considère son père comme celui qui n’est autre que « l’autre » , mais sachez que le jour où mon fils souhaite me voir, il saura comment faire et sera accueilli tel qu'un père accueille un enfant qu'il aime.
Les rêves nourrissent l'espoir. J'ai cru que tu allais franchir le pas grâce à un merveilleux événement qui se déroule deux ans après notre dernière rencontre.